Comment briser un tabou familial et sociétal ? C’est la question que pose Mika Sperling (RU/DE) dans Je n’ai rien fait de mal. Armée de sa vulnérabilité, portée par sa résilience, cultivant la conscience des faits pour en rejeter la violence, la photographe y évoque les crimes de son grand-père, dans trois ensembles complémentaires.
D’abord, des images réalisées en collaboration avec sa fille, sur le chemin entre la maison de l’enfance et l’habitation du coupable. Ensuite, des photos de famille méticuleusement découpées. Enfin, un texte, scénario fictif entre un grand-père décédé et une artiste en quête de réponses. À travers cette recherche formelle, la photographe tente de se réconcilier avec son passé.
Cette exposition s’inscrit dans le cadre du cycle d’événements « Créer encore : se reconstruire par le processus créatif suite à des violences sexistes et sexuelles », organisé par l’association Viol-Secours.
Le vernissage de l’expo aura lieu le mardi 19 novembre à 18h à la Maison Saint-Gervais. Gratuit sans réservation.
Une initative de l’Association Viol-Secours et en collaboration avec la Maison Saint-Gervais.
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