Je m’appelle Jacqueline Ricciardi, je suis une femme de classe moyenne inférieure de 53 ans, cis, blanche et hétéro. Je suis mariée et en relation depuis 27 ans avec le père de mes deux enfants.
Et je suis artiste. Ou comédienne. Ou performeuse. Ou interprète des arts de la scène, c’est comme vous préférez.
Perdre Toulouse est né de la difficulté éprouvée et largement répandue chez les « artistes femmes » (terme agaçant, mais nécessairement précisé ici), de concilier vie de famille et vie d’artiste, alors qu’on voit énormément d’hommes y arriver sans même se poser la question.
J’insiste pourtant sur le fait qu’il est parfaitement légitime de TOUT vouloir. Mais comment faire alors pour ne pas avoir le sentiment d’être une perdante ?
Ainsi, je me suis à sonder mon existence en convoquant la figure de Bartleby d’Herman Melville, et celle de Médée l’infanticide.
(Perdre Toulouse – un podcast est un dérivé pour temps de pandémie de la performance théâtrale éponyme, créée en 2015 à Lausanne, dans le cadre des “Journées TacTacTac”)
Conception, écriture, interprétation : Jacqueline Ricciardi
Collaboration dramaturgique : Delphine Abrecht et Aurélien Patouillard