Camille Etienne, Rebecca Joly, Alexia Tissières et Irène Becci
Les nombreuses convergences existantes entre la perspective du genre et celle de l’écologie ouvrent la voie à une réflexion interdisciplinaire et pluridisciplinaire. Toute société peut bénéficier d’une réflexion profonde de son rapport à autrui comme à la Terre. Sensibiliser sur ces questions en leur donnant une juste place dans les débats publics permet de véritablement analyser les différentes composantes du développement humain et de ses défis. Comment se lient les questions capitalistes, féministes et écologistes à l’échelle globale ? Quels leviers d’actions se trouvent à leur intersection ? Pourquoi est-ce que l’écoféminisme représente une possibilité de redéfinition sociétale majeure ?
Invitée·x·s:
Camille Etienne (FR) est une activiste pour la justice sociale et climatique française. Étudiante à SciencePo Paris, elle est également membre du collectif On est prêt, du mouvement écologiste Avant l’Orage. Elle sensibilise sur l’urgence climatique dans des projets qui réunissent propositions artistiques et connaissances scientifiques.
Rebecca Joly est une juriste spécialisée en droit de l’environnement. Dans le cadre de sa thèse, elle s’est penchée en profondeur sur la question de la protection de la biodiversité. Membre des Verts, elle s’engage également en politique pour défendre ses thèmes de prédilection: la sauvegarde de la nature et la lutte contre toutes les inégalités.
Alexia Tissières effectue actuellement son stage d’avocate dans une étude lausannoise. Elle a cofondé mieux!, un média numérique qui couvre l’actualité écologique, sociale et politique et est notamment allée à la rencontre d’une dizaine de personnalités suisses pour réaliser un documentaire intitulé « Eco-anxiété, malédiction ou nécessité? ».
Modération:
Irene Becci (CH) est professeure ordinaire à l’institut des sciences sociales des religions (ISSR) à l’Université de Lausanne. Elle a notamment travaillé sur la question des pratiques et discours liés à la spiritualité et au religieux dans des contextes spécifiques, comme les institutions étatiques, les contextes post-socialistes ou les quartiers urbains marginaux. Elle occupe une chaire à Lausanne intitulée “Émergence religieuses et nouvelles spiritualités”. Dans l’une de ses recherches, elle s’est notamment penchée sur les liens entre écologie et spiritualité et a produit un chapitre dédié à l’écoféminisme et à ses enjeux.
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Crédit photo: Kenza Wadimoff